L'île qui appartient à tous

Ce blog approfondit les thèmes liés à la création d'un point géographique universel, symbole de la conscience et indicateur d'une nouvelle direction pour l'humanité. Pour rejoindre la communauté de l'île Hans : www.hansuniversalis.org

lundi 28 septembre 2015

La banquise arctique a atteint son étendue minimale annuelle le 11 septembre 2015

Cette année 2015 est le quatrième record d’extension minimale des banquises pluriannuelles (banquises âgées de plus d’un an) de l’Arctique. Cette observation, assurée par les satellites, confirme et renforce la tendance à la baisse à long terme de l’étendue des glaces de mer, lesquels jouent un rôle déterminant pour la stabilité des climats et la circulation des courants océaniques.

dimanche 16 août 2015

L'étendue des banquises polaires, indicateur clé des évolutions climatiques


Vous le savez, l'île Hans est une sentinelle des banquises de l'Arctique, lesquelles jouent un rôle de climatiseur en été et de moteur, toute l'année, des courants de l'océan Atlantique. Ces banquises ne se portent pas bien... En 2009 et 2010, avec Les Robinsons des glaces, j'ai pu constater leur faible épaisseur sur la côte orientale du Groenland. Après un été 2012 particulièrement chaud sous les hautes latitudes, été du record de rétractation des banquises de l'océan Arctique, les choses se sont un peu stabilisées.
 
L'été 2013 fut froid, nous l'avons observé en essayant de rejoindre l'île Hans à bord de Vagabond ! En 2013, donc, la banquise a plutôt tenu le choc, mais la pente descendante a repris en 2014, sans pour autant égaler le record de 2012. Nous attendons pour le mois de septembre les chiffres de l'extension minimale des glaces de mer en 2015... Cet article résume la question.
 

vendredi 14 août 2015

Les principes de l’économie écologique

 
 
Une autre économie est possible, plus juste, plus équitable, et plus respectueuse du monde. Une économie globale, pensée en écosystèmes. Développée depuis les débuts des années 1970, les thèses de l’économie écologique reconnaissent le rôle primordial de l’environnement naturel sur les activités humaines.

 

jeudi 13 août 2015

Emission CO2 : Copenhague 2009 - Paris 2015, des années de palabres pour masquer une faillite


En guise d'aide-mémoire, histoire de bien poser les enjeux actuels sur le climat, les gaz à effet de serre et le lobbying des hydrocarbures, voici l'article écrit par Maxence Layet (revue Orbs) il y a maintenant six ans, en 2009 (la COP 15 se tenait à Copenhague), et qui relatait le fort consensus des experts et leur avertissement climatique.
Nous avions alors selon eux six ans pour éviter l'emballement, prendre conscience des rétroactions lentes et de l'inéluctable compte à rebours... Bref, pour prendre les choses en mains en conscience et éviter le scénario "Six degrés". C'était en 2009. On en est loin.
"Pour le GIEC, c'est bien en 2015 que les émissions globales doivent culminer si l'on veut que les concentrations CO² ne dépassent pas les 400 ppm (parties par million) et que les températures n'augmentent pas de plus de deux degrés. Au-delà, l'Amazonie va se transformer en désert et les sols gelés de Sibérie et du Canada « dégazer » de grandes quantités de méthane, amorçant la spirale du réchauffement. Un cercle vicieux impossible alors à réfréner."

samedi 8 août 2015

La conversion écologique


 
Extrait de la Lettre encyclique du Saint-Père François
 
La grande richesse de la spiritualité chrétienne, générée par vingt siècles d’expériences personnelles et communautaires, offre une belle contribution à la tentative de renouveler l’humanité. Je veux proposer aux chrétiens quelques lignes d’une spiritualité écologique qui trouvent leur origine dans des convictions de notre foi, car ce que nous enseigne l’Évangile a des conséquences sur notre façon de penser, de sentir et de vivre. Il ne s’agit pas de parler tant d’idées, mais surtout de motivations qui naissent de la spiritualité pour alimenter la passion de la préservation du monde. Il ne sera pas possible, en effet, de s’engager dans de grandes choses seulement avec des doctrines, sans une mystique qui nous anime, sans « les mobiles intérieurs qui poussent, motivent, encouragent et donnent sens à l’action personnelle et communautaire ».151 Nous devons reconnaître que, nous les chrétiens, nous n’avons pas toujours recueilli et développé les richesses que Dieu a données à l’Église, où la spiritualité n’est déconnectée ni de notre propre corps, ni de la nature, ni des réalités de ce monde ; la spiritualité se vit plutôt avec celles-ci et en elles, en communion avec tout ce qui nous entoure.

Éducation pour l'alliance entre l'humanité et l'environnement

Extrait de la Lettre encyclique du Saint-Père François

La conscience de la gravité de la crise cultu­relle et écologique doit se traduire par de nouvelles habitudes. Beaucoup savent que le progrès actuel, tout comme la simple accumulation d’objets ou de plaisirs, ne suffit pas à donner un sens ni de la joie au cœur humain, mais ils ne se sentent pas capables de renoncer à ce que le marché leur offre. Dans les pays qui devraient réaliser les plus grands chan­gements d’habitudes de consommation, les jeunes ont une nouvelle sensibilité écologique et un esprit généreux, et certains d’entre eux luttent admirable­ment pour la défense de l’environnement ; mais ils ont grandi dans un contexte de très grande consommation et de bien-être qui rend difficile le développement d’autres habitudes. C’est pourquoi nous sommes devant un défi éducatif.

Éducation et spiritualité écologiques


Extrait de la Lettre encyclique du Saint-Père François
Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l’humanité a besoin de changer. La conscience d’une origine commune, d’une appartenance mutuelle et d’un avenir partagé par tous, est nécessaire. Cette conscience fondamentale permettrait le développement de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie. Ainsi un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération, est mis en évidence.

Extraits de l'Encyclique du pape François


«J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous.»

«Les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie. Nous pourrions laisser trop de décombres, de déserts et de saletés aux prochaines générations. Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l'environnement a dépassé les possibilités de la planète, à tel point que le style de vie actuel, parce qu'il est insoutenable, peut seulement conduire à des catastrophes

jeudi 6 août 2015

Le CO2 de tous les dangers


Dans sont dernier rapport (2013/2014) le GIEC se montre pessimiste quant à la capacité de l'humanité à limiter le réchauffement anthropique à 2°C, conformément à l'objectif que se fixent les 195 pays qui participent aux conférences sur le climat. Ces 2°C se traduiraient, dans l'Arctique, par un réchauffement de 8°C, une disparition définitive des banquises pluriannuelles et une fonte accélérée des calottes glaciaires, entraînant une forte montée des océans. Selon les experts, tout porte malheureusement à croire que cette limite "de sécurité climatique" sera franchie.